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  • 25/11/2014 : Écrire avec plaisir et facilité : la technique du lance-pierre émotionnel
  • 18/11/2014 : Stéphane Desienne : interview du créateur de l’addictive série Toxic
  • 08/11/2014 : NaNoWriMo 2014 : point d’étape des 7 jours
  • 28/10/2014 : NaNoWriMo : drôle de mot pour écrire un roman de 50 000 mots en 1 mois
  • 25/10/2014 : Plus que 6 mois pour écrire avant de mourir…
  • 20/10/2014 : Duplicate Corporation : bilan de la publication 1 mois après
  • 14/10/2014 : « Misère » : la téléréalité de la rue [mini-nouvelle]
  • 07/10/2014 : J’ai dû prendre des mesures radicales pour pouvoir écrire…
  • 18/09/2014 : Duplicate Corporation : publication expérimentale ce week-end ! (j’ai besoin de votre aide)
  • 09/09/2014 : Toxic : quand aliens et zombies bichonnent l’humanité [chronique]
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Écrire avec plaisir et facilité : la technique du lance-pierre émotionnel

Par Destination Futur le 25/11/2014 à 09:00 Voir l'article

Technique d'autohypnose pour réussir à écrire plus facilementJe trouvais ça difficile d’écrire, je mettais trop d’enjeux autour du roman que je travaille dans le cadre du NaNoWriMo. Conséquence : je procrastinais en errant sur internet.

Pour résoudre ça, j’ai utilisé 2 techniques d’autohypnose : celle qui permet de concrétiser l’objectif et celle que je vais vous présenter aujourd’hui, le lance-pierre émotionnel.

 

Quel est le but de cette technique d’autohypnose ?

S’il est pour vous difficile d’écrire, de commencer, de développer, de finir une histoire, cette technique vous permettra d’associer un sentiment agréable et dynamisant à votre pratique. Si vous doutez de vous et que vous êtes prêt à baisser les bras, vous pourrez vous sentir confiant. Si vous travaillez dans la pénibilité, vous pourrez ressentir un sentiment de facilité. Si votre bureau ne vous attire plus, vous retrouverez le plaisir d’écrire :-)

Moi, j’avais tendance à procrastiner en me baladant sur internet : forums, blogs, réseaux sociaux (je viens de découvrir Twitter). Parfois, je parvenais à franchir le sentiment que ça allait être difficile, je me mettais à écrire et au bout de 10, 30 ou 60 minutes, je m’égarais de nouveau sur la toile… Pas facile d’avancer dans ces conditions ! Pourtant j’aime écrire ;-) mais les enjeux importants placés dans l’achèvement de ce roman m’écrasaient.

Je n'arrive pas à écrire un roman, solution autohypnose

 

Où et quand pratiquer cet exercice ?

Idéalement, dans un endroit confortable et calme, où vous ne serez pas dérangé pendant au moins 5 à 10 minutes. Mais il m’est arrivé de réaliser cet exercice en attendant dans un bureau de poste. L’important est d’être capable de se concentrer sur sa visualisation et ses émotions.

Le mieux étant d’utiliser cette technique quotidiennement pendant plusieurs jours d’affilée, il peut être pratique de le faire lors de la préparation du matin ou au coucher. Ou juste avant une session d’écriture.

 

La technique du lance-pierre émotionnel

Les yeux fermés, prenez un moment pour vous détendre, par exemple en écoutant une musique calme, en imaginant vous promener dans la nature, en faisant quelques exercices physiques ou en méditant.

 

Étape 1. Commencez par générer en vous le sentiment agréable que vous voulez associer à la pratique de l’écriture.

Pour cela, vous pouvez imaginer des événements heureux du passé pour ressusciter les émotions qui sont associées : réunions de famille, anniversaires, instants entre amis, réussites scolaires ou professionnelles, instants joyeux avec votre conjoint, moments de jeu avec vos enfants, plaisir ressenti pendant un loisir que vous aimez, affection pour votre animal de compagnie…

Mais vous pouvez aussi partir simplement des émotions que les mots suivants éveillent en vous : plaisir, facilité, bonheur, joie, jouer, s’amuser, confiance, réussite, succès, je suis sur ma voie, sérénité… Moi, j’avais surtout besoin de retrouver les deux premiers sentiments : plaisir et facilité par rapport à l’écriture.

générer des émotions positives pour écrire avec plaisir et facilité

 

Étape 2. Puis, une fois que vous le ressentez intensément en vous, imaginez que vous mettez ce sentiment à distance de vous en le plaçant dans le cuir d’un lance-pierre braqué sur vous (si cela vous aide, vous pouvez le « matérialiser » , le « concrétiser » par une image de votre visage épanoui). Imprimez mentalement à l’élastique une tension extrême.

 

Étape 3. Imaginez maintenant votre table de travail habituelle (ou n’importe laquelle), avec votre ordinateur ou votre cahier. Entrez dans l’image, installez-vous et commencez à écrire.

 

Étape 4. A ce moment, actionner le lance-pierre en prononçant le mot « Ouf ! » . L’émotion agréable précédemment suscitée vous envahit de nouveau instantanément. Gardez-la en vous et continuer d’écrire. Voyez ce que ça change dans votre perception que de travailler avec ce sentiment. Prenez bien le temps de vous imprégner des détails, ça permettra d’ancrer dans votre cerveau cette émotion, de l’associer durablement à l’acte d’écrire. Au besoin, si elle s’estompe, n’hésitez pas à recommencer à partir de l’étape 1.

 

Je vous conseille de pratiquer cet exercice tous les jours pendant au moins une semaine. Si vous prenez le temps de ressentir pleinement ces émotions, vous devriez observer des changements dans votre rapport à la pratique de l’écriture.

Et dès que l’on ressent de nouveau des difficultés avec l’écriture, on peut recommencer à employer le lance-pierre pour conserver le sentiment de facilité.

 

Note : cette technique peut être utilisée pour toutes les activités pour lesquelles vous souhaitez modifier le ressenti associé. J’ai procédé à une libre adaptation de la technique du coup de fouet, tirée du livre « Pouvoir Illimité » d’Anthony Robbins, un expert en Programmation Neuro-Linguistique (chapitre 6, pp 140-142 de l’édition J’Ai Lu).

 

J’espère que cette technique sera profitable à tous ceux qui rencontrent des difficultés pour écrire, autant qu’elle l’a été pour moi :-)

L'article Écrire avec plaisir et facilité : la technique du lance-pierre émotionnel a été publié initialement sur Destination Futur.

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Stéphane Desienne : interview du créateur de l’addictive série Toxic

Par Destination Futur le 18/11/2014 à 08:00 Voir l'article

Interview Stéphane Desienne, auteur de science-fiction, dont la série ToxicJ’ai le plaisir de vous proposer l’interview d’un 2nd écrivain dont j’apprécie beaucoup le travail : Stéphane Desienne. Il est notamment l’auteur de la série « Toxic » que j’ai adorée (voir ma chronique de la saison 1) et de « Exil » , une autre série littéraire à paraître au 1er trimestre 2015 qu’il me tarde de découvrir. Stéphane est aussi un auteur du collectif CoCyclics.

Il a accepté de répondre à mes questions sur sa façon de travailler.

 

Bonjour Stéphane ! Tout d’abord, merci d’avoir accepté de répondre aux questions de cette interview.

1. Pourrais-tu nous présenter ton parcours d’auteur  ? Depuis combien de temps tu écris, qu’est-ce que tu as publié avant Toxic, est-ce que dans le passé tu as eu des difficultés à écrire, etc.  ?

Dealer d'iceberg, nouvelle de SF de Stéphane DesienneLe parcours est modeste, avant Toxic, je n’ai publié qu’un seul texte  : « Dealer d’iceberg » pour le concours annuel de l’ENSTA. J’écris depuis des années (je ne me rappelle plus quand j’ai commencé) et j’ai quelques millions de signes qui dorment sur le disque dur.

Sur l’écriture, il y avait des signes avant-coureurs à l’école. Cependant, je n’ai jamais brillé en français. J’avais des capacités au niveau rédactionnel ce qui m’a bien servi en philo ou en histoire-géo pour articuler les idées et les arguments, mais je ne parlerai pas de facilités.

Quand j’ai commencé à écrire de la SF, il m’a fallu redécouvrir ma langue, me la réapproprier puis, apprendre à construire des personnages, à mettre en scène, etc. Tout cela s’est effectué par étapes. Je continue d’ailleurs à apprendre.

 

2. Comment t’es venu l’idée de Toxic, de combiner aliens et zombies  ? D’une manière plus générale, peux-tu nous dire comment tu trouves l’inspiration  ?

C’est arrivé à un moment où je découvrais The Walking Dead et que je m’intéressais au renouveau de la novella en format numérique, des séries… J’imaginais alors quelque chose de court et de fun, un texte «  à consommer  ». Et puis, en 2012, on parlait beaucoup de fin du monde, des Mayas, de zombie apocalypse,  etc. Du coup, les zombies se sont invités dans ma tête.

The_Walking_DeadL’intégration des aliens est arrivée plus tard. Sur un projet précédent, j’avais créé un background complet et je me suis dit que réutiliser les races extra-terrestres dans ce contexte apporterait un plus. Dans un thème archi visité, le mix alien-zombie s’est présenté comme très excitant, avec un gros potentiel. Ça a longtemps occupé mon esprit. Et ça continue… Je travaille sur un autre projet avec des zombies, là aussi, le traitement se veut différent de ce que l’on peut découvrir par ailleurs.

L’inspiration se croise dans de nombreuses situations : fruit du hasard, de la rencontre spontanée, travaillée, provoquée, organisée… On peut aussi être inspiré, mais ne rien sortir. Personnellement, je dirais qu’il me faut deux ingrédients : une situation et un déclic ; et que les deux fonctionnent simultanément. Autant je me montre curieux, j’observe partout où je me rends, autant je stocke articles, photos, idées que je classe (un personnage, un lieu, une idée, un début de pitch…). Mon dernier projet m’a été inspiré par un documentaire et d’autres sources sont venus se greffer dessus, c’est quand on croise le tout que ça devient excitant.

 

3. Tu es l’auteur de 2 séries de SF (Toxic et Exil), de plusieurs nouvelles et de plusieurs autres projets en cours d’écriture ou dans les limbes du circuit éditorial. Tu es productif  ! Qu’est-ce que tu te dis juste avant de t’installer à ta table de travail pour écrire  ? (sous-entendu  : te dis-tu quelque chose de motivant  ?)

Dès que mon café est fini, je me dis : allons tuer des bébés phoques ! (c’est une expression qui vient d’un livre de Tom Clancy, dont je suis fan depuis des années). Je me frotte les mains et je reprends exactement au milieu de phrase où je me suis arrêtée. Quand je clos une séance d’écriture, je ne termine pas la phrase que je suis en train d’écrire : je la laisse en l’état. Ça facilite mon démarrage.

couverture des épisodes 1 à 3 de Toxic, une série littéraire de SF de Stéphane Desienne

 

4. Peux-tu nous dire si tu utilises une méthodologie particulière pour écrire  ? Construis-tu un synopsis de travail détaillé, des fiches personnages, fais-tu des dessins pour mieux visualiser, etc. ou bien écris-tu d’une manière plus intuitive ?

C’est en fonction du projet.

S’agissant des textes courts, j’écris à l’intuition, sans plan. Je me laisse porter par les personnages ou bien le fil de l’histoire avec l’idée de placer un ou plusieurs contre-pieds dans l’histoire, si possible.

Pour les romans : j’ai absolument besoin d’avoir la fin, au moins une fin (parce que je sais que j’arriverai à finir). Je construis ensuite un scénario sans entrer dans les détails en partant de l’idée générale que je tire, étire jusqu’à développer un ensemble qui me paraît cohérent. En gros, c’est la méthode des flocons.
[voici un résumé de cette méthode et des explications détaillées]

Pour les séries : je prends du temps (plusieurs semaines) pour construire un synopsis détaillé qui va être une sorte de bible de la série. Avec des fiches personnages, une timeline, des notes, etc. Les séries sont longues, c’est un travail de longue haleine. « Toxic » , c’est déjà 2 ans (en décembre) et l’histoire n’est pas terminée. Je ne peux pas me souvenir de tout, donc je me réfère souvent à ma bible, mes fiches, mes notes, le tout couplé à un petit moteur de recherche. Il est vital que le synopsis soit aussi détaillé que possible (j’y ajoute les décors, les ambiances, etc.).

couverture des épisodes 4 à 6 de Toxic, une série littéraire de SF de Stéphane Desienne

 

5. Je lisais dans une interview que tu as donnée sur le blog de CoCyclics que tu avais mis du temps à accepter certaines remarques faites par des bêta-lecteurs sur ton roman « Les Dividendes de l’Apocalypse », mais que finalement, c’était une bonne chose. Peux-tu nous en dire plus ?

Sur ce texte, les bêta-lecteurs ont suggéré de passer de la novella au roman. J’étais très réticent au départ parce que j’étais centré sur l’unité de temps et de lieu (tout devait se passer en 24 heures le jour de l’Apocalypse). Changer le format impliquait de casser la règle.
Les bêtas ont pointé la complexité du background  : donc la nécessité de l’approfondir, parce que ne pas en savoir davantage générait de la frustration. Cela ne gênait pas la narration, ni l’histoire en elle-même, mais  : « Quel dommage de ne pas avoir développé tel ou tel point… » , « Et la bataille  spatiale  : bien trop courte  ! »

Au départ, je n’étais pas d’accord. Je pensais aussi qu’il fallait tout refaire. Du coup, j’ai tout mis de côté avant d’y revenir plus tard.

C’est après que j’ai compris ce qu’ils voulaient me dire. Le changement de format a donné plus de volume aux personnages (un Pape plus « émotif » , un cardinal plus « sinistre » ) et ça a permis de mieux poser l’Artefact. Ce qu’il fait, comme il agit, sa découverte, etc. Donc oui, au final, c’est une bonne chose.

Autant il faut savoir camper sur ses positions, autant il faut savoir écouter / comprendre. Ce qui ne va jamais de soi, il faut parvenir à enlever ses œillères.

 

6. D’une manière plus générale, quelle importance revêt le forum de CoCyclics dans ton travail ?

Je suis arrivé sur Cocy en 2007. Je participe toujours autant que je le peux. L’apport de CoCyclics est variable selon les individus (ça dépend de ce qu’on attend, de la manière dont on fonctionne, comment on vit l’écriture, etc.). Pour moi, ça a été une découverte fabuleuse à plusieurs niveaux  : l’émulation est sans doute la plus importante.

Sur ce forum, il y a des gens qui, comme moi dans mon coin, écrivent de la SF et partagent leurs expériences (autant dire que c’était aussi rare que de trouver un potager sur Mars). L’émulation est importante, car elle entraîne la stimulation qui elle entraîne d’autres moteurs… dont l’inspiration. Toxic a incubé sur Cocy et n’aurait probablement pas vu le jour autrement. S’il y avait un endroit où je pouvais poser sans sourciller un projet déjanté avec des zombies et des aliens sans obtenir des sourires polis ou des moqueries, c’était bien là. Au-delà des discussions sur les apports du cycle, c’est un forum animé par des passionnés de SFFF, où l’on peut poser des questions, obtenir des réponses, exposer son travail sans être jugés, etc.

J’y ai appris beaucoup  : caractérisation, mise en scène, narration, j’ai trouvé des références (John Truby, Yves Lavandier…) et toutes les discussions tournant autour de ces approches et méthodologies / outils. J’ai appris en aidant les autres également. J’ai eu l’immense plaisir de travailler avec d’autres auteurs, d’en rencontrer. Au final,  Cocyclics, c’est un peu comme un centre de formation pour sportifs  : passion, émulation, entraînement et pour beaucoup  : des résultats. Arnaud a décroché un prix pour son roman Les Pousse-Pierres, de même que Cindy avec Les Outrepasseurs, Cécile cartonne avec Les Foulards Rouges, pour ne citer que ces quelques exemples. Les auteur-e-s sont souvent mis-e-s à l’honneur dans les appels à textes ou les concours.

auteurs Cocyclics bannière

C’est une belle communauté ! Tout le monde travaille dur. C’est aussi là que j’ai croisé le chemin de mon éditeur…

Je parlais de déclic précédemment, je pense que CoCyclics a agit à la manière d’un déclic, comme disent les Américains  : «  a smart move at the right time  ».

Ce n’est pas un lieu qui va  évidement convenir à tous, mais en ce qui me concerne, c’est ici que je suis non  seulement  devenu un auteur, mais aussi que je me suis aussi senti auteur.

 

Quel(s) conseil(s) pourrais-tu donner à des auteurs débutants  ?

Lâchez la bride, éclatez-vous, tuez des bébés phoques  ! Ne vous interdisez aucun délire, aucune barrière… Le seul risque que vous courrez que c’est votre imagination finisse par plaire aux lecteurs, aux lectrices, aux éditeurs, à plein de monde. Et écrivez  ! Tous les jours  ! Un peu, beaucoup, lentement, rapidement, mais écrivez  ! 50, 100, 1000 mots dans la journée… peu importe. Écrivez.

 

Je remercie Stéphane pour cette interview riche de partages :-) et j’en profite pour annoncer que Walrus, son éditeur, vient de lancer un appel à textes dans le monde de Toxic ! Et je compte bien y participer.

Si certains d’entre vous ont des questions complémentaires, n’hésitez pas, je suis certain qu’il aura plaisir à vous répondre !

L'article Stéphane Desienne : interview du créateur de l’addictive série Toxic a été publié initialement sur Destination Futur.

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NaNoWriMo 2014 : point d’étape des 7 jours

Par Destination Futur le 08/11/2014 à 00:31 Voir l'article

Bilan de la première semaine du NaNoWriMoVoici un court bilan de ma première semaine dans le NaNo. J’ai finalement opté pour écrire « Une Cité sous Influences » .

Certains participants ont déjà fini, d’autres ont à peine commencé, je me situe dans un entre-deux : j’ai franchi le tiers de l’objectif hier soir = 16 800 mots ! La soirée de la Kick-Off chez les éditions Bragelonne y est pour beaucoup (quelques photos ci-dessous).

 

La Kick-Off Party du 31 octobre

Les Éditions Bragelonne ont accueilli dans leurs locaux parisiens une cinquantaine de participants pour le lancement du NaNoWriMo 2014. Je remercie encore l’équipe pour sa gentillesse ! L’ambiance de cette soirée déguisée était conviviale, discussion, repas, jeux. J’incarnais pour ma part un homme du futur qui venait de se faire poser une prise neurale à l’arrière du crâne et avait encore le bandage autour de la tête. Bon, il m’a fallu expliquer plusieurs fois mon déguisement, mais dès que les gens voyaient la prise dépasser, ils comprenaient tout de suite l’idée ;-)

Cliquer sur l’image pour agrandir (je suis au fond à gauche avec le turban sur la tête) :

Kick-off du NaNoWriMo 2014 chez Bragelonne

Le lancement des sessions d’écriture a commencé à minuit pile, d’abord pendant une heure, puis 4 sessions de 30 minutes ont suivi. J’étais attablé notamment en compagnie de Raoul Duke, le journaliste de Las Vegas Parano, joué par Johnny Depp ;-) (voir ci-dessous sa tapette à mouche posée sur le clavier, prête à servir !). J’ai trouvé ça très stimulant d’être aussi nombreux dans cette énergie !
Bilan = 3373 mots pour « Une Cité sous Influences » en un peu plus de 3h de travail. Et j’ai continué dans le train du retour en Bretagne jusqu’à atteindre les 6366 mots.

NaNoWriMo writing buddies challenge d'écriture

Des exemplaires du livre de Chris Baty, le fondateur du NaNoWriMo, étaient à gagner pour ceux qui écriraient le plus de mots au cours de ces sessions appelées Words Wars (= guerres des mots). Lors de la 1ère session, j’ai pensé réussir à me positionner correctement, mais je ne réalisais pas la vitesse à laquelle tapent certains, sans jamais s’arrêter, ni hésiter, ni se relire… o_O Vitesse 3 à 5 fois plus élevée que la mienne (bien que je tape à 10 doigts). Au total, l’une d’entre elles a écrit plus de 12 000 mots au cours de la nuit !

Me concernant, je ne serais pas tranquille à l’idée de laisser trop de fautes, d’imprécisions ou d’incohérences dans mon texte. Je relis, corrige et complète donc mon roman au fur et à mesure pour ne pas me retrouver avec un travail de correction colossal. Je préfère écrire en veillant à une certaine qualité (il y aura forcément un phase de correction après), quitte à limiter la quantité produite. A chacun son NaNo ;-)

 

La progression de mon Words Count

L’avance prise lors de cette première journée sur le quota des 1667 mots/jour est confortable. En effet, comme j’ai un travail à plein temps, il y a 2 jours de cette semaine où je n’ai pas pu atteindre cette quantité (1400 et 500). Mais je suis quand même à une moyenne de 2100 mots/jour et je trouve ça honorable au vu de ce que je produis d’habitude ! Et je compte bien avancer encore ce week-end. Mon Words Count (= compte de mots) était donc hier soir à minuit à 16 803 (= le tiers des 50 000).

Le NaNo, de mon point de vue, est un évènement très stimulant pour écrire car on est en lien avec une communauté d’auteurs (forum NaNo, forum CoCyclics, groupes Facebook et Twitter) qui se sont lancés le même défi que nous : placer l’écriture au centre de notre vie pendant un mois. Bon, c’est déjà le cas le reste de l’année, mais j’y consacre moins de temps… Là, je trouve que j’avance vite dans ce roman, c’est une bonne chose :-)

Je trouve ça aussi très agréable d’avoir planifié ce NaNo et de pouvoir me référer à mon synopsis de travail régulièrement, même si je prends des libertés avec… De toute façon, il y subsistait des lacunes, faiblesses et incohérences, donc c’est nécessaire.

Cliquer sur l’image pour agrandir (la 8e barre est celle de ce samedi créée à 0h01) :

NaNoWriMo statistiques d'écriture à la fin de la semaine 1

Pour parler du NaNo des autres, je dois dire que je suis impressionné par Marth qui a fait le challenge des 50 000 mots en une journée. Une prouesse intitulée 50k1day dont il retrace l’expérience dans cet article. Cette performance relativise un peu ce que peut représenter le NaNoWriMo, je vous encourage à lire son bilan personnel en fin d’article :) Il n’est pas le seul dans ce cas. Et d’autres l’ont fait en 5 jours.

Je pense pour ma part que je le ferai en environ 25 jours si je maintiens un rythme constant. Je dois dire que ce n’est pas toujours facile et que la tentation des réseaux sociaux est grande. Je me résous donc parfois à couper internet pour pouvoir me concentrer.

J’ai également essayé de ne pas être trop perfectionniste sur cet article (= c’est du temps en moins sur mon roman ^^). Mais j’ai quand même fait plusieurs relectures avant de le publier…

 

Et vous, où en êtes-vous dans votre Words Count au bout de cette 1ère semaine ? Que pensez-vous de l’idée d’écrire les 50 000 mots en quelques jours seulement ?

L'article NaNoWriMo 2014 : point d’étape des 7 jours a été publié initialement sur Destination Futur.

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NaNoWriMo : drôle de mot pour écrire un roman de 50 000 mots en 1 mois

Par Destination Futur le 28/10/2014 à 09:00 Voir l'article

NaNoWriMo_participant_2014_180x180Le NaNo, c’est un défi un peu fou dans lequel des centaines de milliers d’auteurs dans le monde se lancent en novembre : écrire un roman de 50 000 mots en 30 jours (soit un poche de 200 pages), à raison d’une moyenne de 1667 mots par jour !

Vous vous demandez pourquoi j’ai décidé de le faire ? J’ai le plaisir d’expliquer mes motivations dans cet article et de vous annoncer à quel événement spécial je participe vendredi !

 

Initialement, le NaNoWriMo est un événement américain qui existe depuis 1999, lancé par l’auteur Chris Baty. Le nom complet est National Novel Writing Month. Traduisez : le Mois National d’Écriture de Roman. On pourrait l’appeler le MoNaÉcRo  :-) Le but est d’écrire un livre en un mois, ou du moins de bien avancer dans la rédaction, que ce soit un ouvrage de fiction (roman, poésie, recueil de nouvelles) ou de non-fiction (guides pratiques, essais philosophiques).

Aujourd’hui, il conviendrait de remplacer le Na par le In de International ! En effet, l’an dernier, il y a eu 310 000 participants de 200 pays différents. Et cette année, il y a plus de 6000 inscrits dans la section France du site.

 

Voici d’ailleurs quelques liens utiles pour la France :

  • page Facebook et groupe Facebook
  • page Twitter : @french_wrimos  |  #NaNoWriMo  et  #NaNoFr
  • forum français sur le site officiel
  • tutoriel français en 8 points

Bannière du NaNoWriMo écrivain participant 2014

 

Qu’est-ce qui me motive à participer au NaNoWriMo 2014 ?

Je connais le NaNo depuis 1 an et demi, depuis qu’une lectrice m’a parlé de sa préparation au camp d’été du NaNo. Je ne me sentais pas prêt à m’engager dans ce genre de défi, et surtout, je n’avais pas d’histoire d’envergure à raconter (aujourd’hui je sais que l’on peut se lancer dans le NaNo sans savoir où l’on va…).

Cette année, je dispose de « Une Cité sous Influences » qui, de nouvelle est devenue novella, et se prépare à devenir roman (75 000 mots estimés). Le NaNo me permettrait donc d’avancer un grand coup en peu de temps sur ce projet. C’est très motivant !

En ce moment, je travaille donc beaucoup à planifier mon travail en rédigeant un synopsis détaillé de l’histoire (voir mon article sur la rédaction de synopsis). Et comme la date du départ approche, je suis vigilant à ne pas procrastiner en me laissant happer par internet et les réseaux sociaux. Ce synopsis me permettra de savoir exactement où je vais pour être efficace dans mon écriture. Je viens d’ailleurs d’en poster une version abrégée sur le forum de Cocyclics ici et je fais actuellement des modifications pour réparer les incohérences pointées par les bêta-lecteurs.

 

profils d'écrivain pour le NaNoWriMo : planner ou pantser ?C’est un travail très méticuleux de préparation (important pour une enquête policière). Dans le jargon US du NaNo, on dit que je suis un Planner = je planifie.

À l’inverse, il est possible d’être un Pantser et d’y aller les mains dans les poches, d’écrire en se laissant guider au jour le jour par l’inspiration.

À ce propos, Chris Baty a écrit « No Plot, No Problem » (= pas de plan, pas de problème), traduit en français et publié chez Bragelonne ici. Il est totalement possible pour vous de procéder de cette manière, même si vous décidez à la dernière minute de participer et n’avez pas de scénario prédéfini. Notez que Stephen King travaille comme ça.

 

Ecrivez un roman en 30 jours, de Chris Baty, fondateur du NaNoWriMoD’ailleurs, je dois avouer que depuis quelques jours, le début de l’histoire me trotte dans la tête et que ça pourrait être intéressant de se lancer en mode Pantser…

Une histoire où un homme se retrouve seul après l’apocalypse. Il rencontre heureusement un autre survivant, mais celui-ci s’avère handicapé mental et ne réalise pas du tout la gravité de leur situation (inspiré de mon travail actuel). Je pensais l’intituler « Le Dernier Compagnon » .

Je garderai dans ce cas-là « Une Cité sous Influences » pour plus tard. J’hésite. L’idée, c’est quand même que le plaisir soit au rendez-vous… J’en parlais d’ailleurs dans l’article où j’imaginais qu’il ne me restait que 6 mois pour écrire avant de mourir.

 

Le top départ du NaNoWriMo 2014

En parlant de plaisir, j’ai le privilège de participer à la soirée de lancement du NaNoWriMo en France, baptisée « Kick-Off Party » aux USA ! Elle se déroulera ce vendredi 31 octobre dans les locaux des éditions Bragelonne à Paris. Au programme :

  • de 19h00 à 23h59 : repas avec 44 autres NaNoteurs et des auteurs qui nous parleront de la manière dont ils préparent leurs romans.
  • de 0h00 à 7h00 du matin : nuit blanche d’écriture avec des Words Wars = des guerres de mots où le but est d’écrire le plus possible en un temps donné.

logo de la maison d'édition Bragelonne

 

Je sens que l’ambiance va être très sympa, j’apprécie de rencontrer d’autres auteurs (je vais me faire des copains ^^, ) et ça va être enrichissant concernant la pratique de l’écriture ! Bref, je prendrai quelques photos et je vous raconterai ça dans un article.

J’aurais bien aimé rencontrer des membres de CoCyclics (on est une 20aine à faire le NaNo), mais apparemment je suis le seul à y aller.

Il y aura d’autres événements d’écriture pendant le mois de novembre : des write-in = des rencontres d’écriture à Paris, dans d’autres grandes villes ou en virtuel sur le tchat Epiknet.

 

statistiques d'écriture du NaNoWriMoPetite info complémentaire : vous pouvez vous créer un compte sur le site du NaNoWriMo pour observer sans participer. Vous aurez accès au forum, vous pourrez suivre la progression de vos writing buddies (= camarades d’écriture) et vous vous préparerez psychologiquement à participer l’an prochain !

 

Alors, le NaNoWriMo, ça vous tente ?

 

Le blog Destination Futur consacré à la science-fiction a 2 ansPS : au fait, c’est les 2 ans de ce blog ! Je me sens trop occupé pour organiser un évènement pour l’occasion, mais voici quelques chiffres sur mes activités :

  • 64 articles, 431 commentaires, 273 abonnés !
  • 5 nouvelles et 4 mini-nouvelles publiées (voir sur cette page).

L'article NaNoWriMo : drôle de mot pour écrire un roman de 50 000 mots en 1 mois a été publié initialement sur Destination Futur.

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Plus que 6 mois pour écrire avant de mourir…

Par Destination Futur le 25/10/2014 à 10:06 Voir l'article

Avant de mourir, je veux... Livre de John IzzoDans un passage de son livre « Ce qu’il faut savoir avant de mourir« , John Izzo  nous propose d’imaginer qu’il ne nous reste plus que 6 mois à vivre et de lister les 5 choses que nous voulons absolument faire.

Le sentiment mitigé que j’ai eu par rapport à l’écriture a été très révélateur des difficultés que je peux rencontrer…

 

Il y a 3 semaines, je parlais dans cet article des difficultés que j’avais parfois à écrire et qui m’amenaient à procrastiner en errant sur internet. Ces temps-ci, ça va mieux pour plusieurs raisons :

  • j’ai appliqué avec efficacité un protocole d’autohypnose dont je vous parlerai bientôt,
  • j’ai décidé de faire le NaNoWriMo et ça me motive beaucoup (je vous en reparle en début de semaine),
  • et j’ai lu ce livre de John Izzo.

 

ce_qu_il_faut_savoir_avant_de_mourir_john_izzoJohn Izzo a interviewé des centaines de personnes américaines, âgées de 60 à 106 ans et décrites comme « sages » ou « heureuses » par leurs proches.

Dans cet ouvrage, il a extrait de leurs témoignages des « perles de sagesse », des choses qu’il est indispensable de savoir et d’appliquer pour être heureux (vous en trouverez 2 en orange plus bas).

Il leur a posé des questions comme « Qu’est-ce qui compte vraiment dans la vie ? » , « Qu’est-ce que vous regrettez de n’avoir pas fait ? » , « Quelle a été la décision la plus importante de votre vie ? » , etc. Je vous encourage vivement à le lire, ça fait vraiment voir les choses autrement et reconsidérer nos priorités.

 

Je connaissais la plupart de ces perles de sagesse (et j’imagine que vous aussi), mais je ne les mets pas toutes toujours en application, comme si j’avais l’illusion d’être éternel et que la vie n’aurait jamais de fin… Pourquoi donc se presser de faire ce qui est important si l’on a tout le temps devant nous ?

Pour sortir de cette perception erronée, il nous invite donc à faire certaines choses du quotidien comme si c’était la dernière fois que nous les faisions : notre petit-déjeuner, dire au revoir à notre conjoint, regarder le soleil qui se lève… Mais il propose aussi de s’installer confortablement et d’imaginer qu’il ne nous reste que 6 mois à vivre dans notre état de santé actuel, puis de lister les 5 choses les plus importantes que nous voudrions faire.

 

Ce que j’ai ressenti par rapport à l’écriture…

J’ai donc listé mes 5 choses et l’une d’entre elles était l’écriture. Mais je suis passé par 3 états émotionnels successifs :

  1. Tout d’abord, j’ai senti que j’aimerais écrire tous les jours.
  2. Puis, je me suis dit que c’était une activité qui avait tendance à m’engloutir pendant des heures et que je ne voulais pas vivre comme un ermite coupé des autres pendant les 6 derniers mois de ma vie.
  3. Enfin, j’ai pensé qu’en 6 mois, je n’aurais pas le temps d’écrire un bon roman. Alors, j’ai senti que ça ne valait même pas la peine d’écrire pendant ce laps de temps…   :-/

Cliquer sur l’image pour l’agrandir :

Avant de mourir, je veux... écrire un romanLes gens peuvent écrire leurs souhaits sur le site www.avantdemourir.fr :-)

 

Ce que j’en tire comme conclusion

Le point 2 reflète mon attitude parfois très extrême quand j’écris : je peux écrire des jours entiers sans m’arrêter quand j’en ai l’occasion, sans sortir ni voir personne, en m’alimentant d’une drôle de manière… Cela traduit mon insatisfaction de manquer de temps pour l’écriture et mon impatience à ce que ma carrière avance vite, pour pouvoir me consacrer entièrement à cette pratique.

L’IDÉAL = 3 à 4 heures par jour seraient une bonne moyenne pendant ces 6 derniers mois, un bon compromis entre plaisir et vie sociale. En effet, parmi les 4 autres choses que je veux faire avant de mourir, il y a passer du temps avec ma famille et mes amis. Ça correspond d’ailleurs à l’une des perles de sagesse : exprimer son amour envers ses proches. Et puis, c’est le chemin (pratiquer l’écriture) qui est important, davantage que le résultat (en vivre).

 

Justement, le point 3 montre qu’en ce moment, je suis trop tourné vers la recherche de résultats et vers le regard des autres. Je ne suis pas assez centré sur mon plaisir d’écrire. C’est ce qui me crée de la tension quand j’écris et me pousse à la procrastination.

Bien sûr, l’une des finalités d’écrire est d’être lu par quelqu’un, mais la 1ère motivation doit être de se faire plaisir. Et le lecteur s’en rendra compte.

L’IDÉAL = écrire des petits textes, des nouvelles, en participant à des ateliers d’écriture, sans autre but que de me faire plaisir, plutôt que d’essayer d’écrire « le roman du siècle en 6 mois, sinon rien » ^^ .

 

=> Finalement, mon 1er ressenti était le bon et je n’aurais pas dû écouter les pensées qui ont suivi. Cependant, ce ressenti n’était pas assez précis : écrire tous les jours, seulement quelques heures et seulement pour mon plaisir.

Me donner les moyens de me consacrer vraiment à ma passion est une autre des perles de sagesse : être fidèle à soi-même, dans le sens de mener une vie en accord avec nos aspirations profondes. Pour les autres perles, je vous laisse lire le livre ;-)

 

Et vous, quelle serait la place de l’écriture dans votre liste des 5 choses à faire si vous deviez mourir dans 6 mois ?

L'article Plus que 6 mois pour écrire avant de mourir… a été publié initialement sur Destination Futur.

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Duplicate Corporation : bilan de la publication 1 mois après

Par Destination Futur le 20/10/2014 à 11:40 Voir l'article

Duplicate Corporation nouvelle de SF française sur Amazon KindleJ’ai procédé au lancement officiel de « Duplicate Corporation » le 18 septembre sur la boutique Kindle d’Amazon. Je voulais en apprendre plus sur la façon d’entrer dans le Top 100 des livres payants de cette plateforme (je suis curieux). Je n’ai pas atteint les résultats attendus, mais j’en ai tiré 2 leçons personnelles.

Voici le bilan de cette publication expérimentale.

 

La publication et le Top 100 d’Amazon

L’objectif de publication que je m’étais fixé pour ce texte début 2014 pour ce texte était de réaliser 100 ventes et d’obtenir 10 commentaires en 1 mois sur Amazon.

Résultat atteint : 56 ventes et 7 commentaires en 1 mois et demi. Sur ce nombre de ventes, il y en a 45 qui sont des téléchargements gratuits (en vert sur le graphique) réalisés lors de la promotion du 30 août pour les abonnés à la newsletter de ma boutique (je rappelle que j’offre un extrait d’Une Cité sous Influences).

Pour comparaison, ma nouvelle « Un Fils Inattendu » a été téléchargé 171 fois sur une durée équivalente (147 gratuits et 24 payants). Alors pourquoi si peu de succès pour « Duplicate Corporation » ?

Cliquez pour agrandir :

nouvelles autoéditées en numérique sur Amazon Kindle - stratégie marketing

Avec un pic à 6 achats dans la journée du samedi 18 septembre (en rouge), il y avait peu de chance d’entrer dans le classement général des meilleures ventes d’Amazon… « Duplicate Corporation » a culminé à la 309e place. Plus 1 achat le jeudi précédent par Audrey qui était trop impatiente (ça, ça fait plaisir) ! Je remercie encore une fois les participants :-)

A ma grande surprise, le texte est néanmoins entré pendant plusieurs heures dans le Top 100 de la catégorie Science-Fiction numérique (6e place) et dans le Top 100 de la même catégorie numérique et papier confondus (20e place) ! Je n’aurais pas cru que si peu de ventes auraient suffi pour y accéder.

Cependant, force est de constater que ça ne m’a pas avancé à grand-chose : pas de décollage des ventes à partir de ce moment… Il aurait fallu y rester plus longtemps.

 

Pourquoi ce lancement a-t-il été peu suivi ?

Je vois plusieurs raisons possibles :

Duplicate Corporation nouvelle de SF de Jérémie Lebrunet

  • Peut-être la période de l’année n’était-elle pas propice car les gens sont très occupés en septembre (rentrée scolaire et littéraire) et que ma publication est tout simplement passée inaperçue ?
  • Peut-être parce qu’elle a également été peu relayée, sans doute pour les mêmes raisons (aucun des blogs que j’ai contactés ne m’a répondu).
  • Peut-être aussi le fait que ce soit payant a freiné davantage les gens que si c’était gratuit.
  • Peut-être aussi mon « stock » de lecteurs fidèles était-il en grande partie épuisé car ils avaient téléchargé gratuitement la nouvelle en août…

 

Pourtant, j’avais tenu compte de ce qu’on m’avait dit au sujet de « Un Fils Inattendu » en créant une couverture indiquant plus clairement que c’était de la science-fiction.

Beaucoup de questions sans réponse, à moins que, dans les commentaires, vous me disiez sincèrement comment vous avez perçu ce lancement.

 

La 1ère leçon personnelle liée à ma perception des choses

Pendant la journée du lancement, il n’y a eu qu’une seule vente jusqu’en milieu d’après-midi (5 dans la soirée). Ça m’a fortement tourmenté, je me répétais des choses négatives sur l’intérêt de mon travail (je vous passe les détails). Déprimé et paralysé, je n’ai rien écrit ce jour-là…

J’ai compris qu’il était plus important de se focaliser sur les éléments positifs et sur ce qui marche afin de se dynamiser. En effet, en discutant avec un proche, je me suis senti mieux quand j’ai repensé à l’impatience d’Audrey du jeudi et au fait que la 1ère vente de cette journée de lancement avait été réalisée par mon ami Fred qui a retwitté et refacebooké l’évènement (merci à toi).

Tout est question de perception. Comme dirait Anthony Robbins dans « Pouvoir Illimité » : l’échec n’existe pas, il n’y a que des résultats. Pour lui, le mot « échec » est une interprétation de la réalité. La réalité, ce sont les résultats, les faits objectifs, conformes à ce que l’on attendait ou différents. Quand ils sont différents, il faut juste se demander quoi faire la prochaine fois pour se rapprocher encore plus de ce que l’on souhaite.

 

La 2ème leçon concerne l’utilisation de mon temps…

Une discussion avec ma compagne, une autre par mail avec un lecteur et la lecture d’un livre dont je vous parlerai vendredi m’ont fait reconsidérer mes priorités. Je passe beaucoup de temps à bloguer et à réaliser la promotion de mes nouvelles. Or, ce serait plus judicieux de me concentrer sur ce qui compte vraiment : l’écriture de mon premier roman. De plus, ce sera un élément beaucoup plus intéressant à promouvoir.

Je profite donc d’être en vacances pour préparer un projet d’envergure pour le mois de novembre : participer au NaNoWriMo avec « Une Cité sous Influences » que je compte réécrire entièrement et qui va devenir un roman ! Je travaille donc d’arrache-pied à élaborer un synopsis détaillé de mon histoire afin de savoir parfaitement où je vais.

bannière NaNoWriMo 2014 : écrire un roman de science-fiction en un mois

Je vous en reparlerai la semaine prochaine en détail. Mais en quelques mots, il s’agit d’un évènement international annuel où plus de 700 000 auteurs se lancent dans le challenge d’écrire 50 000 mots en 30 jours. NaNoWriMo est la contraction de National Novel Writing Month.

Liens :

  • le site officiel où s’inscrire (en anglais)
  • le blog français
  • le facebook français
  • le twitter français

Si j’arrive à tenir ce rythme d’écriture, je pourrais envisager la publication de ce roman pour février-mars 2015, ou plus tard si je lui fais faire un cycle complet de bêta-lecture sur CoCyclics. Dans ce cas, je publierai d’ici là une autre des nouvelles de science-fiction que j’ai en projet.

 

A vous la parole concernant votre perception de mon lancement de Duplicate Corporation. Ou peut-être les leçons que j’évoque vous font-elles réagir ?

L'article Duplicate Corporation : bilan de la publication 1 mois après a été publié initialement sur Destination Futur.

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« Misère » : la téléréalité de la rue [mini-nouvelle]

Par Destination Futur le 14/10/2014 à 08:10 Voir l'article

mini-nouvelle de science-fiction anticipation gratuiteÇa faisait longtemps que je n’avais pas publié de mini-nouvelles ! En voici une de 1100 mots qui a pour sujet les dérives de la télé-réalité dans un futur assez proche.

Cette histoire d’anticipation a été initialement écrite pour un atelier d’écriture. Je l’ai retravaillée et augmentée. Je vous en dis davantage à la fin de cet article pour ne rien gâcher à votre lecture.


 

MISÈRE

La sortie du quartier demeurait introuvable. Pourtant, le périphérique était proche, mais l’absence de lumière m’empêchait de distinguer les indications des panneaux routiers… Dans ce secteur de la ville, la municipalité avait abandonné certaines de ses missions depuis des années : éclairage public, entretien des chaussées, évacuation des déchets, etc.

Le cœur battant, je quittai l’artère principale pour tourner à droite dans une ruelle sombre. Les pneus crissèrent. J’accélérai et repassai en troisième. Je comptais sur la chance pour réussir à m’échapper de ce labyrinthe goudronné. L’aile droite de ma voiture percuta une poubelle d’où débordaient des monceaux d’ordures, mais je ne ralentis pas. Une pluie de déchets se répandit sur mon pare-brise et devant l’entrée d’un immeuble décrépi.

Dans mon rétro intérieur, les phares menaçants s’engagèrent à ma suite. Dans le van technique de notre chaîne Réali-télé, Mélissa devait être folle de rage. Surnommée « le dragon » dans son dos, elle était crainte pour ses colères dévastatrices par toute l’équipe de l’émission. Cette fille avait vraiment un grain et il s’avérait délicat de rester en vie quand on travaillait avec elle.

Et là, c’était après moi qu’elle en avait. Je savais qu’elle ne me lâcherait pas tant qu’elle ne m’aurait pas réduit en charpie… Il faut dire que je venais de ruiner la conclusion de plusieurs mois de travail. En effet, nous suivions la déchéance d’un sexagénaire prénommé Albert, depuis son licenciement suite au plan social d’APS Motors. Encore une victime du déclin de l’industrie européenne.

Le directeur de l’émission l’avait soigneusement sélectionné parmi le millier de personnes concernées : à son âge, il était quasiment impossible de retrouver du travail et il n’avait pas pris les mesures nécessaires pour s’assurer une retraite minimale. Sans amis proches ni famille, il n’avait personne vers qui se tourner pour chercher de l’aide.

Nous l’avions filmé pendant le mouvement de grève des salariés aussi désespérés qu’impuissants, puis pendant les douloureuses semaines qui suivirent la fin de la mobilisation. Quand il s’était fait expulser de son logement quelques mois plus tard, nous étions là également. Comme prévu par notre supérieur, la rue était alors devenue son nouveau lieu de vie…

L’émission, intitulée « Misère », explosait tous les records d’audience. Mélissa et moi le suivions au jour le jour à travers la ville, dans son errance pour faire la manche, fouiller les poubelles et trouver un refuge afin de passer la nuit. Une fois par semaine, il nous accordait une interview pour dresser un bilan de sa situation, de ses difficultés et de ce qu’il avait surmonté. La seule raison pour laquelle il acceptait cette humiliation publique hebdomadaire était le gros chèque promis par Réali-télé s’il résistait à cette épreuve pendant deux ans.

Aujourd’hui, suite à une altercation avec deux gars dans ce quartier mal famé, le pauvre vieux était en train de se vider de son sang entre deux poubelles. Méli, la commentatrice, m’avait interdit d’appeler les secours : nous tenions un dernier acte sensationnel pour l’émission. « On va faire le buzz ! » m’avait-elle affirmé, le visage étiré par un rictus victorieux. Elle m’avait donné l’impression d’un prédateur sadique… Un évènement pareil allait booster sa carrière. Elle serait LA commentatrice ayant couvert la mort d’Albert et la chaîne nous défendrait devant un tribunal si on nous inculpait pour non-assistance à personne en danger.

Mais soudain, un profond dégoût de moi-même et de notre voyeurisme s’était emparé de moi. Honteux, j’avais jeté la caméra par terre et l’avait brisée d’un coup de talon. Puis, je m’étais enfui jusqu’à ma voiture sous les vociférations de Mélissa. Le fait que je me tire à un moment aussi crucial avait dû la mettre dans une telle rage qu’elle n’avait même pas pensé à utiliser son téléphone pour filmer l’agonie de notre sujet ! À la place, elle avait choisi de me poursuivre avec le van de la chaîne pour me faire la peau.

Un autre coup d’œil dans mon rétro m’apprit d’ailleurs que je l’avais quelque peu distancée. Je débouchai dans une rue plus large, pris à gauche, puis m’engageai aussitôt dans une autre ruelle sur la droite. Nerveux, je surveillais le rétro tout en frôlant à vive allure une dame avec une poussette. Je vis alors les phares de Mélissa passer devant ma ruelle sans s’arrêter. Je l’avais semée !

J’arrivai sur une place avec une montagne d’ordures en son milieu, recouvrant vraisemblablement un rond-point et débordant sur la chaussée. Devant un bar à droite, un groupe d’hommes discutaient en fumant. Ils me regardèrent en rigolant pendant que je décrivais deux tours de giratoire pour essayer de déchiffrer les panneaux directionnels. Je tentai ma chance dans la rue où il me semblait deviner l’indication d’un lycée.

Après une longue descente et plusieurs intersections où je guettais anxieusement la réapparition de ma poursuivante, je m’arrêtai à un feu rouge. Au bord de trottoir, je vis une valise usée. Sans doute la seule possession du pauvre bougre qui venait de commencer à jongler au milieu de la route avec des quilles bariolées, espérant récolter quelques pièces. Tendu, j’attendais le vert avec impatience en scrutant les panneaux.

Arrivant de l’arrière, des phares éclairèrent alors la scène. Dans mon rétro, je reconnus le van qui s’arrêta à deux mètres de là dans un crissement de frein. Elle m’avait retrouvé… Immédiatement, Mélissa descendit en hurlant mon prénom. Je me tassai sur mon siège. Cette fille était folle, elle allait me faire la peau !

Elle s’approcha en criant des choses que mon cerveau paralysé ne comprenait pas. Mes doigts se crispèrent sur le volant. Lorsqu’elle fut à ma hauteur, je croisai son regard dément. La peur me prit au ventre.

« Sors de là, abruti ! »

Elle tendit la main pour ouvrir la portière, mais je l’avais verrouillée. Elle gronda de rage et leva l’autre main. Je m’aperçus alors qu’elle était armée du pied de caméra. Elle allait fracasser ma fenêtre !

Hors de question. J’écrasai la pédale d’accélération… et le jongleur par la même occasion. Je ressentis le choc jusque dans le volant. Le bruit me serra le cœur.

J’écrasai la pédale de frein. Mon véhicule s’arrêta quelques mètres plus loin. J’en sortis en catastrophe pour constater les dégâts et porter secours au malheureux dont le corps faisait un angle inquiétant. Je m’agenouillai auprès de lui, désemparé. Je tournai la tête vers Mélissa en quête d’aide, mais je me figeai : elle venait de dégainer son téléphone et, avec un sourire satisfait, elle nous filmait, le blessé et moi. Là, c’était vraiment la goutte de trop… Je serrai les dents et les poings, tandis que la colère me submergeait.

La mort surgit parfois là où on ne l’attend pas.

 

FIN


 

Vous l’aurez compris, la téléréalité m’interpelle surtout pour son côté voyeuriste, et parfois sans limite ni moralité… :-/ Mais j’imagine que ce genre de texte ne touche que des gens qui, comme moi, s’interrogent.

texte de SF sur les dérives de la téléréalité

 

Cette histoire est la version augmentée d’un texte de 500 mots écrits en mars 2013 dans le cadre d’un atelier d’écriture pour le jeu « Le Détrôné » sur le forum Écrire Un Roman. Je l’ai retrouvé récemment dans un fichier et l’ai sérieusement dépoussiéré (ça me fait voir que mon écriture a évolué).

Voici le sujet initial : « Un personnage erre dans une ville oppressante. Il veut fuir la ville, mais celle-ci semble le retenir… » Il était dérivé d’une citation de Ville, d’Eugène Guillevic :

« Cloisonnements: la ville
Est toujours un conflit
Entre l’ouvert et le fermé,
Entre besoin d’espace
Et refus de l’espace. »

Et il y avait 3 contraintes d’écriture pour pimenter l’atelier :

  1. Une valise se trouve sur le trottoir
  2. La femme de la télévision semble le suivre
  3. Pourquoi n’y a t-il plus d’éclairage ?

Tiens, ça me donne envie d’y participer de nouveau ! J’avais arrêté car je manquais de temps dans mes semaines et que j’avais (j’ai toujours) assez de choses comme ça à écrire… Mais la régularité de l’exercice et les côtés inattendus des sujets nous permettent d’explorer des sentiers que l’on n’emprunterait pas tout seul !

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J’ai dû prendre des mesures radicales pour pouvoir écrire…

Par Destination Futur le 07/10/2014 à 09:11 Voir l'article

comment arrêter de procrastiner à cause d'internetInternet, c’est super pour passer le temps si on n’a pas envie de travailler… Ou si écrire nous semble difficile. Ça m’est arrivé alors que je voulais rédiger le synopsis de « Une Cité sous Influences » pour retravailler son scénario sur CoCyclics.

Mais je trouvais cette tâche compliquée, je repoussais le moment de m’y mettre et quand j’y travaillais, j’avais tendance à procrastiner surfer sur internet… Alors j’ai employé une solution radicale…

Je me suis rendu dans un endroit sans internet et sans personne à qui parler (pas dans un café donc, même si ça peut marcher). Oui, des endroits comme ça existent encore ;-) Pour tout vous dire, je suis allé dans l’atelier d’une peintre qui travaillait dans la pièce d’à côté et ne voulait surtout pas être dérangée. J’ai donc bien été obligé d’écrire…

Adieu Facebook, Twitter, CoCyclics et blogosphère ! Finies les actualisations compulsives des statistiques de mon blog et de mes boutiques (ventes et fréquentation) !

J’ai peiné, mais je suis vraiment content du résultat parce qu’en 2 après-midis, le synopsis était rédigé ! (j’explique dans cet article la méthode que j’emploie pour écrire un synopsis, avec exemple à télécharger) Il me reste encore à l’enrichir et à résoudre certaines incohérences qui me sont apparues, puis je le posterai sur CoCyclics. Il me faudra donc encore quelques après-midis de travail… :-)

 

Mais pourquoi était-ce si difficile d’écrire ce synopsis ?

A mon sens, c’était difficile pour 2 raisons (et c’est peut-être le cas pour vous aussi ?) :

1. parce que c’est une opération qui demande réellement de se concentrer, en adoptant une vision d’ensemble de l’histoire et en faisant preuve de créativité pour solutionner les incohérences de scénario.

2. parce que je mettais beaucoup d’enjeux dans ce synopsis et que j’avais beaucoup d’exigences en termes de résultats (j’en ai toujours). Comme l’histoire est partie pour s’allonger encore avec de nouvelles péripéties, il se pourrait bien que ça devienne mon 1er roman ! Et aussi que je ne respecte pas le délai de publication que j’ai annoncé… mais c’est préférable plutôt que de publier un texte qui n’est pas arrivé à maturité.

 

Solution à court ou à long terme ?

C’est surtout le 2e aspect qui m’a conduit à procrastiner et à fuir ce travail que je percevais comme laborieux. Pour moi, le problème venait bien de ma perception des choses.

quand facebook empêche de travailler

Me couper d’internet a certes été une réponse efficace bien qu’inconfortable, mais une réponse à court terme que je ne souhaite pas devoir réitérer trop souvent… Mon intention n’est pas de me forcer, même si, comme le dit Neil Jomunsi, écrire demande une certaine discipline. Je crois aussi qu’il est important d’écrire avec plaisir et d’être doux avec soi !

J’aimerais plutôt une solution au long terme grâce à laquelle je pourrais transformer la perception que j’ai de certaines tâches d’écriture (ça me le fait aussi avec la rédaction de certaines scènes-clés ou de passages qui me semblent compliqués à gérer). Puisqu’il y a des auteurs qui perçoivent ces tâches comme agréables, c’est donc possible pour moi aussi.

La solution au long terme pour changer ma perception et mon comportement, je pense pouvoir la trouver dans l’autohypnose. J’ai déjà présenté une technique pour concrétiser ses objectifs, mais je compte aussi employer un protocole plus élaboré en associant un sentiment agréable (plaisir, facilité) à une visualisation de moi en train d’écrire à mon bureau. Et peut-être, si ça ne suffit pas, aller voir un hypnothérapeute.

J’en reparlerai sans doute plus tard, mais pour ceux qui voudraient en savoir plus dès maintenant, je vous recommande « Autohypnose » , l’excellent ouvrage de Kevin Finel, le fondateur de l’A.R.C.H.E (Académie pour la Recherche et la Connaissance en Hypnose Ericksonienne).

 

Et vous, avez-vous des stratégies de fuites face à l’écriture ? Comment y remédiez-vous ?

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Duplicate Corporation : publication expérimentale ce week-end ! (j’ai besoin de votre aide)

Par Destination Futur le 18/09/2014 à 08:00 Voir l'article

expérience de publication sur Amazon pour une nouvelle de science-fiction autoéditéeLa publication officielle de « Duplicate Corporation » , c’est ce week-end sur Amazon ! Je vous propose une promotion pour le lancement de cette nouvelle de SF : 0,89 €. Les inscrits sur la newsletter de ma boutique ont déjà pu la lire gratuitement en avant-première et les commentaires sont enthousiastes !

Si vous le voulez bien, avec votre aide, j’aimerais tenter d’entrer dans le top 100 des livres numériques d’Amazon ! Voici comment nous pourrions procéder…

 

Si je vous propose cette expérience, c’est parce que j’aimerais savoir combien de ventes il faut faire dans une journée pour entrer dans le Top 100 des livres numériques payants d’Amazon. Pas pour le prestige, mais pour la visibilité que cela peut offrir. J’ai ma petite idée sur la question (j’ai lu diverses choses sur internet), mais je voudrais l’expérimenter concrètement. Et je voudrais aussi et surtout connaître cette donnée pour les catégories « SFFF » et « Science-Fiction » . Je publierai bien sûr un compte-rendu sur les résultats de cette publication expérimentale.

La nouvelle est déjà disponible sur Amazon, mais si vous êtes d’accord pour tenter cette expérience avec moi, voici les 2 étapes que j’aimerais que vous suiviez :

1. Tout d’abord, si vous pouviez partager cet article sur les réseaux sociaux que vous fréquentez, ce serait super ! A gauche de cet écran, il y a des boutons de partage pour Facebook, Twitter et Google+. Mais vous pouvez aussi partager directement le statut Facebook et/ou le tweet que je viens de publier (mon compte Twitter est tout récent).

2. Ensuite, et c’est le plus important, je vous demanderais d’acheter ce texte prioritairement samedi, voire dimanche, afin de concentrer les ventes sur un court laps de temps. C’est l’un des facteurs qu’Amazon prend en compte pour son classement. Le prix à 0,89 € sera uniquement ces jours-là.
> > Voici le lien pour accéder à sa fiche produit.

Il ne vous reste plus qu’à découvrir le texte en recevant les ondes de ma gratitude éternelle ! :D Et à attendre le compte-rendu sur les résultats de cette expérimentation.

 

Duplicate Corporation, science-fiction   [9 200 mots, 40 minutes]

Suliac a réussi à se faire engager comme pâtissier dans le manoir de l’homme qui a brisé sa vie sept ans plus tôt. Le plan qu’il a élaboré pour obtenir réparation est prêt. Mais il va devoir jouer serré contre celui dont le deuxième corps a l’apparence d’un garçon de sept ans…

– – –

A la fin de la nouvelle, vous serez invité en coulisses pour découvrir le processus de création du texte.

Duplicate Corporation nouvelle de science-fiction française

 

J’espère que ce texte vous plaira, ainsi que le bonus sur mon processus de création :) N’hésitez pas à laisser une évaluation sur Amazon pour faire savoir aux autres lecteurs potentiels ce que vous en avez pensé.

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Toxic : quand aliens et zombies bichonnent l’humanité [chronique]

Par Destination Futur le 09/09/2014 à 11:00 Voir l'article

chronique de roman de science-fiction : Toxic par Stéphane DesienneJ’ai lu récemment une série de science-fiction super addictive, mettant l’humanité aux prises avec des extra-terrestres ET des zombies en même temps ! Association bien plus fine qu’il n’y paraît au premier abord… Pour tout vous dire, la saison 1 de Toxic m’a carrément réconcilié avec les histoires de morts-vivants parce que je n’étais vraiment pas fan.

J’ai dévoré à la chaîne les 6 épisodes de Stéphane Desienne, avec cette frustration en approchant de la fin : « Oh non, il va falloir attendre la sortie de la saison 2… » Voici ma chronique.

C’est en écumant le top 100 gratuit des ebooks Amazon pour la SF que je suis tombé sur le tome 1 de Toxic : « Homo-Putridus » . Il est gratuit de façon permanente pour permettre de découvrir l’histoire. Bonne stratégie de la part de Walrus Books, la maison d’édition, car j’ai acheté la suite !

C’est la couverture qui a retenu mon attention (voir + bas) : l’association du grillage qui emprisonne ou protège d’un danger, et du logo noir sur fond jaune qui rappelle un peu le symbole du nucléaire (encore un danger).

Toxic série de science-fiction horreur

 

L’univers de cette histoire

Sur une planète Terre post-apocalyptique, la quasi-totalité des humains ont été transformés en zombies par un virus qui s’est répandu à une vitesse folle (scénario classique, mais attendez la suite). Et comme si ça ne suffisait pas, des extra-terrestres friands de nos phalanges nous tombent dessus pour exploiter les rescapés et en faire un commerce juteux à travers la galaxie…

Les uns comme les autres, aliens et m-v, sont très bien imaginés et très crédibles. Tout comme  notre civilisation en ruine ! L’ensemble forme un monde stressant et hostile. Et ce que j’ai apprécié, c’est que tout en étant riche de détails sur les zombies, le texte ne tombe jamais dans le gore, même quand un malheur arrive, si vous voyez ce que je veux dire…

Côté extra-terrestres :

  • envahisseur alien en armurele mercantilisme et la hargne de Naakrit, leur chef, qui cherche à rentabiliser l’achat du système solaire et la logistique industrielle mise en œuvre,
  • sa troupe de mercenaires assez bruts, payés au contrat, équipés d’un matériel et d’un armement hautement en avance sur le nôtre et assistés d’une armada de drones (franchement, on ne fait pas le poids en face),
  • la diversité des espèces d’extra-terrestres représentées, proches des lézards, des insectes ou… des arbres !

Côté zombies :

  • horde de zombies contaminés par le virusl’aspect bestial et imprévisible des hordes de morts-vivants avec lesquels nos personnages sont fréquemment aux prises, leur caractère mécanique et implacable (même ceux qui n’ont plus de jambes), et leur immortalité même s’ils n’ont pas à manger,
  • le danger omniprésent car la contagion a lieu à la moindre morsure,
  • l’odeur, l’image et le son sont très bien rendus… La pourriture, les membres décharnés, les grognements, etc.

Côté humains, c’est plutôt la mouise :

  • civilisation ruinée par tokyogenso95 % des humains contaminés par le virus, qui n’attendent qu’une chose : pouvoir se repaître de leurs semblables à sang chaud…
  • toute technologie électronique détruite par une bombe magnétique des aliens quand ils nous ont envahis,
  • les humains sains doivent lutter pour survivre : trouver de la nourriture et échapper aux hordes de zombies, aux patrouilles des drones aliens et à la folie des autres rescapés…

 

 

L’intrigue

Selon un rythme soutenu, on va suivre un petit groupe d’humains, pas forcément ravis de se retrouver ensemble, qui essaient de survivre dans ce chaos. L’auteur n’hésite pas à les mettre dans des situations inextricables, il ne leur épargne aucun danger ! A chaque fois, ils arrivent à s’en sortir in extremis d’une façon qui m’a surpris, pas d’échappatoire convenu ni de Deus ex machina.

Les personnalités de ce groupe de survivants sont marquées, mais malgré leurs différences, ils vont bien devoir s’entraider s’ils ne veulent pas finir dévorés par leurs semblables ou les phalanges coupées par les aliens. Je les ai franchement trouvés attachants et leurs interactions sont souvent drôles, un peu caustiques : Elaine l’infirmière, Masters le militaire, Bruce le biologiste, Hector le trafiquant, Alva la chanteuse et les enfants…

En parallèle, on va observer aussi avec une curiosité croissante les manigances de Jave, l’émissaire alien d’un grand groupe commercial venu contrôler si tout se passe bien le long de la chaîne de production. On ne sait pas trop (au début du moins) quelles sont les intentions.

Au-delà des péripéties propres des personnages, il y a la situation dramatique dans laquelle se retrouve l’espèce humaine : nous sommes au bord de l’extinction… Au fil des épisodes, on va aller de surprise en surprise, avec bon nombre de révélations au sujet des aliens et des zombies, avec de minces espoirs qui se profilent… (je n’en dis pas plus pour ne rien gâcher à votre lecture)

Mais quand même, la fin de la saison m’a laissé avec une terrible appréhension concernant ce qui va se passer pour nos personnages et notre planète… Je me demande vraiment ce que l’auteur aura imaginé pour la saison 2. Hélas, pas encore de date de sortie prévue…

Toxic : l'humanité contre aliens et zombies, par Stéphane Desienne

 

Un auteur CoCyclics

portrait de Stéphane Desienne écrivain de science-fictionEt c’est avec surprise et plaisir qu’à la fin de l’épisode 1, j’ai découvert que Stéphane Desienne avait travaillé cette série sur le forum de CoCyclics dans le cadre d’un cycle complet de bêta-lecture. C’est un ouvrage d’une excellente qualité et sans doute cette façon de travailler qui l’a permis.

Si vous voulez en savoir plus sur les projets de cet auteur (Toxic saison 2 est en route), je vous conseille de lire cette interview sur le blog de CoCyclics.

L'article Toxic : quand aliens et zombies bichonnent l’humanité [chronique] a été publié initialement sur Destination Futur.

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